Variations galantes sur la satire philosophique : le Lucien de Perrot d’Ablancourt (1654)

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2020

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Emmanuel Bury, « Variations galantes sur la satire philosophique : le Lucien de Perrot d’Ablancourt (1654) », Dix-septième siècle, ID : 10670/1.vevb7g


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La satire philosophique caractérisant les dialogues de Lucien prend un nouveau sens lorsqu’elle sert à mettre à distance la pédanterie et l’admiration pour les philosophies helléniques au milieu du xviie siècle : la voie médiane esquissée par le Samosatois entre rhétorique et philosophie avait de quoi plaire aux milieux mondains promouvant l’idéal de l’honnête homme, et son spoudogeloion fait figure de modèle de « bonne raillerie ». L’entreprise de retraduction de Perrot d’Ablancourt est ici comprise comme une récriture participant de cette appropriation « galante » du cynisme littéraire du satiriste grec, ainsi domestiqué.

The philosophical satire typical from Lucian’s dialogues took a new sense in the middle of the 17th century, when it helped to criticise pedantry and put at a distance the admiration for Hellenic philosophical schools. The middle course drawn by the Samosatian between rhetoric and philosophy could appeal to the mundane circles that promoted the ideal of the “honnête homme”, while his spoudogeloion stood as a model for “good ridicule”. Perrot d’Ablancourt’s enterprise in retranslating the Greek satirist is here analyzed as a complete rewriting that involved a “galant” appropriation of his literary cynicism, thus domesticated.

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