Hector Berlioz et John Martin. Deux artistes du Sublime et de l'Insolite

Résumé En Fr

This volume study in parallel two artists from the 19th century. H. Berlioz, musician and J. Martin, painter, seem to be hard to compare. And yet... Confrontation between their works, of which we offer many examples here, both plastic (detailed analysis of illustrations) and musical (two CDs offer the strength and innovation of Berlioz's genius) seemed to us illuminating. Two aesthetic concepts will justify the comparison : unusual and sublime.Berlioz's works are unusual, indeed. These works inserted in a tradition that they disrupt at the same time, so that its modernity anticipate even the more recent innovations. Martin's works, whom personal trajectory moves away from any realism so that we are immersed in an absorbing vortex of forms and colours. Berlioz's music, that sounds so amazing with its vibrant sounds and his skilful orchestration, is indeed sublime, and leads to this moment in which our terraced sensitivity leads us to this place in which something else is glimpsed. Martin's paintings, pointing at our smallness transcended by our supra-sensible destination. Both escaped from strict rules of classicism, these two artists could be inserted in a romanticism shaken by their violence.

Deux artistes du XIXe siècle, l’un musicien, l’autre peintre, ne semblent guère s’offrir à un rapprochement. Et pourtant…La confrontation entre leurs œuvres, dont nous offrons ici de nombreux exemples, tant sur le plan plastique – des illustrations analysées dans le détail – que musical – deux CD offrent par séquences les points forts et novateurs du génie berliozien – nous a paru éclairante.Deux concepts esthétiques rendront compte de leurs œuvres et justifieront la comparaison : celui d’insolite et celui de sublime.Insolite, assurément l’œuvre de Berlioz qui, tout en s’inscrivant dans la tradition, la bouleverse au point que sa modernité anticipe les innovations les plus récentes. Insolite, l’œuvre de Martin, dont la trajectoire toute personnelle s’écarte de tout réalisme pour nous plonger dans un tourbillon de formes et de couleurs dans lequel le spectateur est comme absorbé.Sublime, la musique de Berlioz, qui stupéfie par ses sonorités éclatantes et ses timbres savamment orchestrés, conduit à ce moment où notre sensibilité terrassée nous fait accéder en ce lieu où quelque chose d’autre est entrevu.Sublime, la peinture de Martin qui pointe notre petitesse transcendée cependant par notre destination suprasensible.Échappant tous deux aux catégories trop sages du classicisme, ces deux artistes pourraient s’inscrire dans un romantisme que leur violence ébranle de fond en comble.

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