7 avril 2020
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Hugo Dardel, « L'influence du son direct « à la française » dans le cinéma d'Afrique de l'ouest aujourd'hui : un état des lieux des métiers de la prise de son en tournage en Afrique de l’ouest », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.vjcibt
Le métier de preneur de son pour le cinéma en France est défini et protégé par des législations, des codes. L’ingénieur du son et son équipe travaillent en composant avec les autres corps de métier qui composent l’équipe de tournage, ils ont leur place sur le plateau, même si leurs méthodes de travail changent au grès des évolutions technologiques. Il est possible de vivre en exerçant ces métiers en France. En est-il de même partout ailleurs ? C’est évidemment le cas dans d’autres pays comme les États-Unis ou la Grande Bretagne, pôles historiques majeurs de fabrication du cinéma. Mais, dans le cadre de ce mémoire, je souhaiterai m’intéresser à une région du monde dont on entend peu parler et que l’on connait peu du point de vue cinématographique : L’Afrique de l’ouest. Ce n’est pourtant pas un désert vide de productions et d’œuvres marquantes. Le but ici est de tirer un portrait des métiers de la prise de son en tournage en Afrique de l’ouest aujourd’hui et de faire le parallèle avec les méthodes françaises. Il existe un lien entre l’hexagone et la partie du continent africain concerné, évidemment lié au colonialisme. Cela se manifeste-t-il aussi au niveau de la prise de son ?