Le boycott arabe d’Israël : les limites de l’arme économique

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1985

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Le boycott, utilisé par les Arabes dès avant la création de l’État hébreu, est une arme économique, mais aussi politique : une tentative pour ôter à Israël sa légitimité dans l’arène internationale. Il ne s’exerce pas seulement en effet sous sa forme primaire, à savoir la décision prise par les pays de la Ligue arabe en 1948 de ne nouer aucune relation commerciale ou économique avec l’adversaire ; il s’étend également à tous les opérateurs économiques étrangers qui maintiennent certains types de contact avec Israël, au-delà de simples échanges d’import-export. Le Bureau central du boycott arabe, à Damas, est chargé de veiller à l’application des « Principes généraux » qui le régissent. Le dommage causé à l’économie israélienne est réel, quoique difficile à évaluer quantitativement, mais reste marginal. La limite de cette arme économique est marquée par les intérêts des pays arabes eux-mêmes, qui ont conservé des relations d’affaires normales avec la plupart des sociétés multinationales opérant en Israël.

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