De la portée des théories biologiques

Résumé Fr

Les théories biologiques sont dans leur immense majorité des théories de portées intermédiaires, pour reprendre une expression forgée par Robert K. Merton dans le contexte de la sociologie. Ceci va de pair avec le constat que les généralisations biologiques ne sont pas des lois au sens d'énoncés de portée universelle illimitée. La théorie de l'évolution, et tout particulièrement le principe de sélection naturelle soulève néanmoins un problème particulier. Quoique Darwin l'ait construit comme une hypothèse de sciences empirique, étroitement dépendante de conditions de réalisation, il a toujours été pointé comme un principe tautologique. Je montre que cet aspect du principe s'est révélé de manière croissante depuis Darwin, à la faveur de formulations de plus en plus générales du principe. Je montre aussi que ce n'est pas nécessairement un défaut. L'étude est suivie d'une discussion avec les philosophes Sébastien Bolduc et Christian Sachse, qui par leurs critiques, éclairent certains aspects et limites de l'étude.

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