Monuments, anti-monuments, contre-monuments : le cas du mur de Berlin

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2023

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François Caillau et al., « Monuments, anti-monuments, contre-monuments : le cas du mur de Berlin », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/cel.24032


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Résumé Fr

La thématique « Contre-monument, anti-monument » pose d’emblée un problème de définition. Qu’est-ce qu’un contre ou un anti-monument ? Une piste est celle d’une réaction à un monument et à travers lui, à l’autorité. À moins que le contre-monument ne soit un édifice échappant aux codes classiques de l’architecture ou qu’il ne soit un monument en devenir, pas encore institutionnalisé.Suivant ces trois pistes, le contre-monument semble d’abord se caractériser par son opposition, qu’elle soit intentionnelle ou non. Mais peut-on ignorer l’incontournable ? Car le monument doit faire date et « garder présent et vivant le souvenir de faits ou de destins humains singuliers » : il est temporel. En outre, il s’inscrit dans un lieu et peut être caractérisé par ses dimensions, sa « monumentalité » : il est spatial. Le contre-monument serait-il tout l’inverse de ces critères, relevant d’un espace et un temps autres ? Ou s’y opposerait-il dans un acte de déconstruction du monument, de sa charge symbolique et de sa fonction commémorative ? Afin de répondre à ces questions, nous restituerons dans ce compte-rendu les réflexions menées sur le cas du mur de Berlin. Tout d’abord, nous évoquerons sa chute, événement « monumentalisé » de l’Histoire. Puis, nous observerons le morcellement et la marchandisation qui s’en sont suivis presque immédiatement, faisant de chaque fragment une trace du passé. Enfin, nous observerons l’inscription du mur dans le champ littéraire, participant ainsi de sa diffusion et de sa transformation en objet culturel de masse. Lieu de réinvestissements successifs et objet de diffusions multiples, celui-ci apparaît autant comme un monument que comme une négation de ce qu’il a représenté et symbolisé en premier lieu.

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