La gestion des connaissances sur la conception d'un projet de réacteur rapide au sodium de génération IV au CEA. Le cas et la méthodologie appliqués sur le projet Astrid

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2020

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Gilles Rodriguez et al., « La gestion des connaissances sur la conception d'un projet de réacteur rapide au sodium de génération IV au CEA. Le cas et la méthodologie appliqués sur le projet Astrid », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.vl0nax


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De 2010 à 2019, le Commissariat français aux énergies alternatives et atomique (CEA) associé à des partenaires industriels a réalisé la conception de base d'un prototype de réacteur rapide au sodium. Ce projet s'appelait ASTRID (ASTRID pour Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration). Les études de conception ASTRID ont été financées par des fonds gouvernementaux jusqu'à la fin de la conception de base. Ces fonds couvraient également les études de conception de l'atelier de fabrication de base, la rénovation ou la construction de grandes boucles d'essai. Un an avant la fin de cette phase de conception de base (en 2018), les partenaires industriels, le CEA et l'État français ont mené une revue des réacteurs à neutrons rapides et de la stratégie du cycle du combustible. La revue qui est désormais traduite dans le programme énergétique pluriannuel a conclu que la perspective du déploiement industriel des réacteurs rapides est plus éloignée. Pourtant, il a été conclu de garder cette option ouverte, nécessitant de maintenir les compétences, de progresser sur les barrières technologiques et de développer davantage le savoir-faire. La stratégie de fermeture complète du cycle du combustible nucléaire est maintenue comme un objectif de durabilité à long terme (dans la seconde moitié du 21e siècle). Par conséquent, en conséquence directe de cette décision, le projet ASTRID s'est arrêté fin 2019 à sa phase de conception de base. Rapidement la question s'est posée sur la gestion des connaissances (GC) et la capitalisation des savoir-faire de l'énorme quantité d'études et de résultats réalisés pendant dix ans (environ 23 000 documents techniques). De plus, le défi était de réaliser ce processus de GC en moins d'un an, avant que l'équipe du projet ASTRID ne se sépare définitivement. Le document présente une méthodologie innovante de GC qui a été créée et spécifiquement réalisée sur le projet ASTRID. Il est basé sur une série d'entretiens et d'enregistrements vidéo, tous transformés en quelques nouveaux outils de GC appelés «MOOK» (MOOK pour la gestion des connaissances organisées en ligne). Tous ces MOOK considérés comme des «contenus riches en données» sont ensuite interconnectés et liés par la structure de répartition des produits ASTRID à certains documents fondamentaux, pour une cartographie complète et rapide du projet. Ils forment enfin un outil GC efficace enregistré dans un logiciel PLM (PLM for Product Lifecycle Management). Ainsi l'équipe du projet ASTRID a réalisé un outil «GPS» (Global Positioning System) de haut niveau et facile à utiliser pour conserver l'historique, le contexte, les connaissances et le savoir-faire ASTRID pendant des années. Cette méthodologie de GC peut être facilement adaptée à d'autres projets et besoins nucléaires.

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