Où sont-ils / elles ? Comment vont-ils / elles ? Aller à la rencontre des personnes en situation de sans-abrisme ayant espacé / suspendu leur fréquentation au moment du confinement

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2020

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Stève Bodart et al., « Où sont-ils / elles ? Comment vont-ils / elles ? Aller à la rencontre des personnes en situation de sans-abrisme ayant espacé / suspendu leur fréquentation au moment du confinement », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.vlatwc


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Résumé Fr

Tant à partir des observations de terrain qu’avec les analyses réalisées à partir des données de fréquentation, un point d’inquiétude a rapidement vu le jour tandis que le confinement existe semaine après semaine. Certaines personnes qui viennent régulièrement à l’accueil de jour ne se présentent plus. Ces personnes sont-elles en danger, que ce soit du fait du COVID ou pour une autre raison ? Ces personnes sont-elles impactées par la délocalisation de l’accueil de jour, qui les empêcherait de continuer leur fréquentation alors qu’elles en ont besoin ? Pour faire face à ces questionnements, des « zonages » sont mis en place afin d’aller à la rencontre des personnes les plus précaires en matière d’abri car habitant en squat, campement, en rue. Le présent texte vise à rendre compte de ce moment particulier de mise en action en raison de ce qui était observé sur le terrain ; il permet également d’objectiver en retour la diversité des réactions au confinement. Nous nous appuyons essentiellement sur deux documents rédigés à destination interne pour documenter les deux premiers zonages organisés dans ce cadre. Les textes initiaux ne sont pas repris comme tels afin de protéger l’anonymat des personnes, tout comme leur localisation. Les zonages ont rempli et dépassé leurs objectifs : « l’utilité de ce genre de journée est pour moins flagrante car elle permet de renouer le contact, voire de le nouer avec les gens qui ne sont jamais venus au Rebond ou qui ne peuvent plus y venir » (Bodart, 2020a). Cela a aussi permis d’objectiver de manière plus complète des difficultés anticipées et d’essayer d’y remédier, par exemple en contactant les opérateurs de transport public afin de négocier une gratuité des transports pour les personnes se rendant à l’accueil de jour délocalisé (afin d’amoindrir la question de la distance), en interpelant afin de bénéficier d’un équipement en masques pour que les personnes ne soient pas en infraction dans ces transports tandis que le port du masque deviendra obligatoire. In fine, ces zonages sont également maintenus et transformés en maraudes.

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