La bande dessinée Paracuellos : entre mémoire individuelle et mémoire collective d'une enfance sous le franquisme

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2020

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Pierre-Alain de Bois, « La bande dessinée Paracuellos : entre mémoire individuelle et mémoire collective d'une enfance sous le franquisme », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.vluod5


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Le présent article propose une analyse de la série Paracuellos, le chef d’œuvre de l’auteur espagnol de bande dessinée Carlos Giménez, dans laquelle il retrace son enfance douloureuse passée dans les Foyers de l’Auxilio Social, l'assistance publique espagnole pendant le franquisme.Ecrit à partir de son expérience personnelle et de son vécu, Paracuellos est aussi un récit de mémoire dont les modalités d’écriture sont particulières.Ainsi, nous montrerons que la série ne se lit peut-être pas comme une simple autobiographie individuelle, mais qu’elle participe de la récupération d’une histoire personnelle et plurielle à la fois, et plus largement d’une mémoire collective d’ « enfant de l’Auxilio Social ».Enfin, l’analyse des suites, parues vingt ans après les premières publications, permettra de démontrer que la distance temporelle a sans doute entraîné une évolution des stratégies mémorielles chez l’auteur. Carlos Giménez semble en outre animé par de nouvelles préoccupations et assume une finalité différente, passant d’une écriture de la dénonciation à une écriture de la mémoire, qu'il souhaite aujourd’hui transmettre aux générations futures.

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