HUGO. L'outil numérique au service du patrimoine judiciaire

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Cyprien Henry et al., « HUGO. L'outil numérique au service du patrimoine judiciaire », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.vswnub


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L’appel d’offre « Droit, justice et numérique » publié par le GIP « Mission de recherche Droit et Justice » invitant aussi bien à la réalisation d’outils qu’à une réflexion sur le numérique, le projet « HUGO. Patrimoine des lieux de justice » entendait porter l’un et l’autre avec la mise au point d’un service numérique inédit dans le champ judiciaire par son organisation collaborative et son ouverture au recueil de contributions spontanées. Baptisé HUGO, cet outil librement accessible en ligne est à la fois un instrument de récolement et de valorisation du patrimoine judiciaire (lieux de jugement et lieux d’exécution des peines). Son implémentation progressive contribue à une meilleure connaissance collective et partagée des lieux de justice dans un cadre pluridisciplinaire et dans une perspective participative qui permet de fédérer les recherches menées dans plusieurs disciplines et par différents acteurs compétents sur le sujet (historiens, historiens de l’art, archivistes, professionnels de la justice, etc.). HUGO vise ainsi à présenter un tableau patrimonial inédit du parc judiciaire et pénitentiaire français actif, quel que soit le type d’édifice (ancien ou contemporain). Le projet est également ouvert aux périodes anciennes et à l’international. Le recueil d’informations sur plus de 370 lieux de justice nous a permis d’ouvrir une réflexion sur les sources du recueil de données et sur la notion de « lieu » de justice et sur celle de « patrimoine judiciaire », son étendue et ses liaisons avec la mémoire sociale, la patrimonialisation du passé et la recherche en histoire. Nous livrons ainsi un point sur l’historiographie de l’architecture judiciaire, qui reste la principale voie d’accès à la patrimonialisation des lieux et ce, malgré une reconnaissance encore fragile de la valeur du bâti existant. Des regards croisés sur le patrimoine judiciaire sont également engagés, à partir d’un lieu en cours de fouille archéologique (château de Gaillon), d’un domaine judiciaire (les lieux de prises en charge pour les mineurs) et d’une aire géographique (la Guyane et ses bagnes). La conclusion pose la nécessité d’une approche interdisciplinaire et d’une perception extensive de la notion de « patrimoine judiciaire ». Son développement et sa reconnaissance pourrait en faire une précieuse ressource didactique pour élaborer une histoire publique de la justice.

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