Le Vampire de Düsseldorf au cinéma et au théâtre : visages d’un Massenmörder entre deux guerres

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2014

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Agathe Torti Alcayaga, « Le Vampire de Düsseldorf au cinéma et au théâtre : visages d’un Massenmörder entre deux guerres », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.vtupzq


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Exception faite du précurseur M de Fritz Lang (1931), les trois assassins de masse Friedrich Haarman, Peter Kürten et Bruno Lüdke, qui sévirent entre les deux guerres Mondiales, ne furent redécouverts par le cinéma et le théâtre qu’à la fin des années cinquante : par Robert Siodmak en 1957, Robert Hossein en 1965, Anthony Neilson en 1991 et Julius Sevcik en 2009. Les créateurs ne s’emparent de ces sombres personnalités qu’après un laps de temps suffisant pour que cette période tragique du destin de l’Allemagne et de l’Europe puisse s’envisager sous un autre angle que celui de la haine ou de la colère. En effet, ces tueurs ne sont jamais considérés pour eux-mêmes, mais plutôt utilisés comme les véhicules d’une interrogation sur le rapport entre individu et collectivité. Par nature, pareille interrogation implique celui qui l’écoute autant que celui qui la pose. On comprend alors à quel point elle était difficile à évoquer directement au lendemain de la Guerre, le rejet du nazisme étant alors trop brûlant pour que l’on puisse s’envisager, même spéculativement, pris dans son tourbillon. Ni les cinéastes, ni les dramaturges, ni le public n’y étaient prêts et douze années furent nécessaires pour y revenir.

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