"Seelenbild und Gedicht". Hermann Hesses Naturlyrik zwischen Serienproduktion, Melancholie und Bildhaftigkeit. "Poèmes-tableaux". La poésie naturelle de Hermann Hesse entre sérialité, mélancolie et picturalité De Fr

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Jean-François Laplénie, « "Poèmes-tableaux". La poésie naturelle de Hermann Hesse entre sérialité, mélancolie et picturalité », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.vu4uuw


Métriques


Partage / Export

Résumé De Fr

Vielfältig und fruchtbar sind bei Hermann Hesse die Berührungen zwischen Landschaft und lyrischer Produktion – jenem Teil seines Schaffens, der aber oft als epigonenhaft und konventionell abgetan wird. Beruht zwar Hesses Lyrik, nicht zuletzt seine Naturlyrik, auf der unermüdlichen Wiederholung von Bildern und Motiven, die zum Großteil der Romantik nachempfunden sind, so geht sie doch über die bloße Nachahmung hinaus und lässt sich als existenzielle Meditation lesen, die zugleich »in Serien« produziert wurde. Die melancholische Färbung der Gedichte verortet die dort geschilderten Naturlandschaften an der Schnittstelle zwischen Vergänglichkeit – besonders in den Evokationen der Jahreszeiten – und der »kleinen Ewigkeit« der beschaulichen Betrachtung. In diesen Gedichten, die als kleine Gemälde konzipiert sind, in denen die einzelnen Elemente farbtupferartig evoziert werden, lässt die synästhetische Verdichtung von Empfindungen die Landschaft entstehen und »zaubert [sie] zum Seelenbild und Gedichte«.

Le présent article se propose de retracer les rencontres multiformes et fécondes, chez Hermann Hesse, entre le paysage et la production lyrique, partie de l’œuvre souvent laissée de côté comme étant épigonale et conventionnelle. Si la poésie hessienne, tout particulièrement dans l’évocation naturelle, est certes construite sur la reprise inlassable d’images et de motifs, dont beaucoup s’enracinent dans l’héritage du romantisme, elle dépasse la pure imitation et se présente comme une rumination existentielle placée dans un dispositif de production sérielle : la tonalité mélancolique place les paysages naturels à un point d’équilibre entre évocation de l’éphémère – particulièrement dans les tableaux saisonniers – et inscription du paysage dans la « petite éternité » de la contemplation. Ces poèmes-tableaux, constitués par touches, opèrent l’avènement du paysage par des effets de condensation des sensations, par lesquels le poème devient Seelenbild, une « image pour l’âme ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en