Devant la maison à Deri, lors du rituel bua' kasalle, 1993. À l'aube, Ne' Lumbaa, assis à côté des cochons, prononce la louange au bois de santal (ma'tambuli). Assis devant l'arbre à viande, l'officiant burake tient une lance plantée à terre dans une main, et une fiole remplie de sang dans l'autre main, il s'adresse aux divinités et raconte un récit en prose. Le timbre du soliste balance entre tension et détente, d'une psalmodie tranchante et acérée, recto tono, au langage parlé, naturel et désinvolte. L'intérêt de l'exemple réside notamment dans le contraste des tons, grâce à la grande désinvolture du chanteur qui passe du parlé au chanté avec une souplesse expressive. In front of the house at Deri, at a bua’ kasalle, 1993. Ne’Lumbaa, sitting next to the pigs, performes the praise in honor of sandalwood (ma’tambuli). Contrast of tones, grace and the extreme facility of the singer who passes from the spoken to the sung with astonishingly expressive ease. Depan rumah di Deri, dalam suatu pesta bua’, 1993. Ne’ Lumbaa, yang duduk dekat babi-babi, melontarkan syair-syair pujian untuk pohon cendana (ma’tambuli). Duduk di depan tiang tempat persembahan, pemangku adat to burake berpegang pada tombak yang ditancapkan ke tanah, dan seruas bambu berisi darah di tangan yang lain, ia berbicara kepada para dewa dengan menceritakan sebuah kisah berbentuk prosa. Getaran suara solis berayun-ayun antara suara tegang dan kendur, dari suatu mantra yang tegas dan tajam, dalam satu nada, ke bahasa lisan, sehari-hari, dan santai. Hal yang menarik dari contoh ini terletak khususnya pada perbedaan gaya, berkat sikap yang sangat santai penyanyi yang beralih dari gaya lisan ke cara bernyanyi dengan suatu kelenturan ekspresif. 0 1 2

Fiche du document

Date

1993

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Collection

Didόmena

Organisation

EHESS

Licence

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/


Mots-clés 0

Ethnomusicologie


Citer ce document

Rappoport Dana, « Devant la maison à Deri, lors du rituel bua' kasalle, 1993. À l'aube, Ne' Lumbaa, assis à côté des cochons, prononce la louange au bois de santal (ma'tambuli). Assis devant l'arbre à viande, l'officiant burake tient une lance plantée à terre dans une main, et une fiole remplie de sang dans l'autre main, il s'adresse aux divinités et raconte un récit en prose. Le timbre du soliste balance entre tension et détente, d'une psalmodie tranchante et acérée, recto tono, au langage parlé, naturel et désinvolte. L'intérêt de l'exemple réside notamment dans le contraste des tons, grâce à la grande désinvolture du chanteur qui passe du parlé au chanté avec une souplesse expressive. », Didόmena EHESS, ID : 10670/1.vuihj3


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