Moldova: Nested Cases of Belated Nation-building

Résumé Fr En

La construction de la nation dans la République post-soviétique de Moldavie et dans la région sécessionniste de Transnistrie a été l’objet d’étude privilégié de l’approche constructiviste du nationalisme. Cependant, un première vague d’études menées par des historiens, des linguistes et des politologues au milieu de la décennie 1990 suivie d’une deuxième série de travaux d’anthropologues au cours des cinq dernières années ont tenté de donner du sens à ces nationalismes en conflit. Si la distinction entre nationalismes ethnique et civique est porteuse de sens pour les chercheurs occidentaux, ce n’est pas le cas pour les « entrepreneurs ethniques » moldaves et leur base. Cela vaut également pour la distinction entre le nationalisme comme projet émanant des élites et les identités nationales revendiquées par des citoyens et des groupes sociaux.

Nation-building in the post-Soviet Republic of Moldova and its non-recognised break-away region of Transnistria constitutes a favourite of constructivist nationalism studies. Both the first wave of studies by historians, linguists and political scientists in the mid-1990s and a second wave including anthropologists in the past five years, however, have struggled to make sense of the conflicting nationalisms. The clean distinction between ethnic and civic nationalism may be meaningful for Western academics, but it is not for Moldovan “ethnic entrepreneurs” and their constituencies. The same applies to the distinction between nationalism as an elite project and the national identities of citizens and societal groups.

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