Stigmatisation de l’entrepreneur post-faillite par le chargé d’affaires : quel impact du statut des banques sur le financement d’un nouveau projet ?

Résumé Fr En Es

Les entrepreneurs post-faillite (EPF) sont généralement stigmatisés, voire discriminés dans l’accès aux ressources financières en cas de nouveau projet. Les banques coopératives sont toutefois réputées reposer sur un socle de valeurs éthiques et sociales différentes de celles des banques capitalistes. Aussi, nous nous demandons si les valeurs affichées par les banques françaises influencent la décision des chargés d’affaires de financer le projet d’un EPF. A travers 12 entretiens avec des chargés d’affaires appartenant à deux banques capitalistes et deux banques coopératives, nous montrons, en l’occurrence, qu’il existe une forte convergence dans la perception d’une demande de financement émanant d’un EPF.

Post-bankruptcy entrepreneurs are generally stigmatized or even discriminated against accessing financial resources in the event of a new venture. However, cooperative banks are known for their ethical and social values, which are distinct from the values of capitalist banks. Therefore, we investigate whether the values displayed by French banks influence the decision of loan officers to finance the project of a post-bankruptcy entrepreneur. Through 12 interviews with loan officers from two capitalist banks and two cooperative banks, we show that there is a strong convergence in the perception of a demand for funding from a post-bankruptcy entrepreneur.

Los emprendedores post-quiebra (EPQ) son generalmente estigmatizados e, incluso, pueden ser discriminados en el acceso a los recursos financieros en caso de un nuevo proyecto. En este sentido, se considera que los bancos cooperativos se basan en valores éticos y sociales diferentes a los de los bancos capitalistas. Nos preguntamos si los valores mostrados por los bancos franceses influyen en la decisión de los gerentes de negocios a la hora de financiar el proyecto de un emprendedor post-quiebra. A través de 12 entrevistas con gerentes de negocios de dos bancos capitalistas y de dos bancos cooperativos mostramos, en este caso, que existe una fuerte convergencia en la percepción de una solicitud de financiación que proviene de un emprendedor post-quiebra.