Jean-Marie Le Camus, urbaniste, relate ses années de préparation à l’admission au concours de l’Ecole régionale d’architecture de Marseille entre 1955 et 1957, puis évoque son parcours professionnel au sein de l’EPAREB à Vitrolles
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28 novembre 2017
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L'histoire de l'architecture en France au XXe siècle : l'école de l'architecture de Marseille, dynamique globale et expérience locale, une histoire de 1905-2005
Une convention lie l'INAMA/ENSA-M à la phonothèque de la MMSH qui précise les modalités de gestion, d'archivage et de valorisation des archives scientifiques enregistrées par les chercheurs de l'INAMA/ENSA-M. Dans le cadre du dépôt des enregistrements sur l'histoire de l’enseignement, un contrat d’autorisation d’utilisation des entretiens a été signé également avec chaque informateur. , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation
Mots-clés
enquête récit de vie témoignage thématique formation professionnelle architecte carrière professionnelle principes et méthodes pédagogiques atelier d’architecture procédure d'admission amitié pratique de bizutage École nationale supérieure d'architecture de Marseille (depuis 2005) De Segonzac Dunoyer, André-Jacques (1915- ) Devin, André Pouillon, Fernand (1912-1986) années 1950 années 1980 années 1990Sujets proches
Western architecture (Western countries) Building design Construction Buildings--Design and construction Architecture, Western (Western countries) Architecture civileCiter ce document
Fabricia Fauquet et al., « Jean-Marie Le Camus, urbaniste, relate ses années de préparation à l’admission au concours de l’Ecole régionale d’architecture de Marseille entre 1955 et 1957, puis évoque son parcours professionnel au sein de l’EPAREB à Vitrolles », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.vwgy15
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Résumé
Jean-Marie Le Camus évoque son grand-père maternel corse, M. Arrighi, architecte à Hyères et son oncle maternel, architecte également à Paris. Cet environnement lui a donné la certitude, dès l’âge de 5 ans, de devenir lui aussi architecte. Il intègre l’Ecole Régionale d’Architecture de Marseille en 1955 pour préparer le concours d’admission. Il a pour professeur André-Jacques Dunoyer de Segonzac et gratte dans l’agence de Fernand Pouillon. Au sein de l’école il est nommé chef porc et nous relate le fonctionnement de la discipline de l’atelier. Il part au service militaire pendant 24 mois et à son retour s’installe en ménage et décide de travailler en agence pour subvenir aux besoins de son foyer. Il ne retournera pas à l’école d’architecture. Après quelques années d’agence, il intègre le nouvel établissement public, l’EPAREB (Etablissement public d’aménagement des rives de l’étang de Berre) et y fera toute sa carrière professionnelle jusqu’en 1994, date de son départ anticipé à la retraite. Il insiste sur l’aventure humaine qu’a été son parcours professionnel et le plaisir de travailler dans cet environnement chaleureux et stimulant intellectuellement. Il évoque son amitié pour Pierre Garnier, architecte, avec qui il a travaillé à la réalisation de l’école « la Conque » à Vitrolles en 1987. Il a écrit un livre « regard sur Vitrolles » pour démontrer la richesse et l’histoire sa ville, afin que celle-ci ne soit pas considérée uniquement que comme une ville nouvelle. Il a également été élu adjoint à l’urbanisme pendant 14 ans jusqu’à l’arrivée au pouvoir du Front National.