Information practices of chronically ill patients in Côte d'Ivoire Les pratiques informationnelles des patients atteints de maladie chronique en Côte d’Ivoire En Fr

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7 novembre 2022

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Miézan Brigitte Aka, « Les pratiques informationnelles des patients atteints de maladie chronique en Côte d’Ivoire », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.vxab95


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Résumé En Fr

This presentation deals with the information practices of chronically ill patients in Côte d'Ivoire. The inanity of prevention campaigns is partly due to the fact that they do not take into account local socio-cultural specificities. Specifically, these include the high illiteracy rate (42%), greater reliance on traditional medicine (63.1% of patients surveyed have used traditional medicine, continue to do so and intend to abandon their medical therapy despite the failure of traditional treatments) and "aesthetic norms" that value overweight, a cross-cutting factor in chronic disease. As a result, prevention messages are misunderstood by a large proportion of the population, and distribution channels are out of step with patients' information habits, which are dominated by word-of-mouth. There are also forms of resistance to the institutional discourse on prevention: denial of the existence of chronic diseases, attitudes of suspicion towards prevention messages, rejection of prevention messages or even conventional medicine, and exclusive promotion of traditional medicine to the detriment of conventional medicine.

La présentation est relative aux pratiques informationnelles des patients atteints de maladie chronique en Côte d’Ivoire. L’inanité des campagnes de prévention est dû en partie au fait que ces campagnes ne tiennent pas compte des spécificités socio-culturelles locales. Concrètement ces particularités concernent le taux élevé d’analphabétisme (42%), une plus grande confiance à la médecine traditionnelle (63,1% des malades interrogés ont eu recours à la médecine traditionnelle, continuent d’y avoir recours et ont l’intention d’abandonner leur thérapie médicale malgré les échecs des traitements traditionnels) et aux « normes esthétiques » qui valorisent l’embonpoint, facteur transversal des maladies chroniques. Ainsi, les messages de prévention sont incompris par une grande partie de la population, les canaux de diffusion sont en décalage avec les habitudes informationnelles des patients, dominées par le bouche-à-oreille. Il existe également des formes de résistance face au discours institutionnel en matière de prévention : déni de l’existence des maladies chroniques, attitudes de suspicion vis-à-vis des messages de prévention, rejet des messages de prévention voire la médecine conventionnelle et promotion exclusive de la médecine traditionnelle au détriment de la médecine conventionnelle.

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