L'oeuvre précaire : expériences de l'art au tournant du XXIe siècle The precarious work : experiences of art in the watershed of the XXIth century Fr En

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27 novembre 2015

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Julie Fabre, « L'oeuvre précaire : expériences de l'art au tournant du XXIe siècle », Theses.fr, ID : 10670/1.vyabbg


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La réalité que recouvre la notion d’œuvre d'art est complexe et plurielle. Maintes fois remise en question, on lui préfère fréquemment aujourd'hui les termes de "production", "travail", "pièce", "situation". Néanmoins, et malgré les transformations de l'art à l'heure actuelle, peut-on se passer de l’œuvre sans que cet abandon ne relève d'un "extrême artifice"? Nous proposons de l'analyser sous l'angle d'une précarité à la fois intrinsèque et conjoncturelle. L’œuvre est précaire, d'une part, parce qu'elle est un objet de pensée voué à la critique et à la réflexivité depuis son apparition à la Renaissance et sa réception esthétique au dix-huitième siècle. D'autre part, parce qu'elle s'expose aux risques et aux transformations liés aux évolutions de la modernité et de la postmodernité. Une autre forme de précarité, propre à la société contemporaine dans ses fondements capitalistes et technologiques, est interrogée notamment au travers de la production de trois artistes - Pierre Huyghe, Ryan Trecartin et Camille Henrot - dont les œuvres consistent davantage en des champs de relations aux variations multiples qu'en des objets. Quel type d'expérience accompagne la traversée, contingente et fugitive, latérale et fragmentaire, des expositions et des espaces discursifs de ces "œuvres précaires"?

The definition of the artwork is complex and plural. Repeatedly called into question, the terms of "production", "work", "piece", "situation", are frequently preferred nowadays. Nonetheless, and in spite of the current transformations of art, could we do without this notion? Our thesis analyses the work of art from the angle of an intrinsic and temporary precariousness. It is precarious, on one hand, because the work is an object devoted to criticism and reflexiveness ever since its appearance during the Renaissance and its aesthetic reception in the eighteenth century, and on the other hand, because it is exposed to the risks and disruptions of modernity and postmodernity's developments. Another form of precariousness, specific to the capitalist and technological age, is examined through the production of three contemporary artists - Pierre Huyghe, Ryan Trecartin and Camille Henrot. Their works consist more in a field of relations with multiples variations than in objects. What sort of experience should we expect from those exhibitions and discursive spaces of the "precarious work"?

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