Être jeune, c’est dans la tête : étude de l’effet du biais de rajeunissement sur la satisfaction des motivations identitaires chez les personnes de plus de 50 ans

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9 juillet 2019

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Claire Manfredi, « Être jeune, c’est dans la tête : étude de l’effet du biais de rajeunissement sur la satisfaction des motivations identitaires chez les personnes de plus de 50 ans », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.vyn8q1


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Le vieillissement est un processus qui vient modeler notre identité. Cependant, au regard d’une société encore âgiste qui véhicule des stéréotypes négatifs sur les personnes vieillissantes, les individus semblent adopter des stratégies de faire-face dont le biais de rajeunissement fait partie (Weiss & Lang, 2012). Afin de déterminer si le biais de rajeunissement peut se présenter comme une stratégie de protection de l’identité, nous avons étudié l’impact que ce dernier pouvait avoir sur l’expression de la satisfaction des motivations identitaires (Vignoles, Regalia, Manzi, Golledge, & Scabini, 2006). Notre échantillon se compose de 302 personnes âgées de 50 à 96 ans. Il a été recueilli l’âge subjectif des participants, la satisfaction de leurs motivations identitaires, l’expression de leurs stéréotypes sur l’activité physique chez les personnes âgées et la satisfaction des motivations identitaires relatives à l’activité physique. Les résultats ont montré un effet principal du rajeunissement sur la satisfaction des motivations identitaires générales chez les femmes actives (F (1,294) = 4.51 ; p. = 0.03). Une femme qui n’est pas à la retraite exprime davantage de satisfaction de ses motivations identitaires dans le cas où elle se rajeunit et exprime moins de satisfaction de ses motivations identitaires dans le cas où elle ne se rajeunit pas, voire se vieillit. Cette étude vient compléter, enrichir et quantifier l’étude de Bozon, Gaymu et Lelièvre (2018) qui montrait déjà la manière dont se recomposaient les inégalités de sexe au travers du vieillissement.

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