Andrés Caicedo, au-delà du mythe

Fiche du document

Auteur
Date

12 septembre 2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Anouck Linck, « Andrés Caicedo, au-delà du mythe », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.w37q99


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

La première édition de Qué viva la música (1977) s'est vite épuisée et depuis, le roman a été rééditée de nombreuses fois - on ne compte pas les éditions pirates - ; il a été lu et relu par des centaines de milliers de jeunes colombiens et latino-américains, mais également par des adultes, nostalgiques ou non, de leurs années d'adolescence. " Au-delà de 25 ans, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue " répétait Caicedo, car " l'intensité des émotions diminue ". Et sa vie et son œuvre semblent être la démonstration angoissée de cette assertion. Ses doubles de papier anticipent le destin de leur créateur : leur " affirmation de vie " est une autodestruction programmée, mais c'est aussi une immolation, et un hymne au forces vives de l'adolescence. Dans les récits de Caicedo comme dans sa vie, celle-ci passe comme un souffle d'air brûlant et vous laisse exsangue, au bord de l'asphyxie. L'intensité et l'authenticité de son exemple ont fait de lui le poète maudit de sa génération, et continuent de fasciner un lectorat qui s'identifie au modèle apparemment proposé par l'écrivain. Mais le mythe à lui seul n'explique pas un succès que les années, loin de démentir, confirment. L'immense talent de Caicedo est de fabriquer une oralité unique en son genre - elle est le trait distinctif de son écriture - qui entre en résonance immédiate avec l'imaginaire collectif de millions de latino-américains, et lui vaut d'être aujourd'hui reconnu comme le précurseur de la littérature urbaine dans son pays.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en