The notion of unreality and its terminological manifestations in French and Anglophone grammars of English La notion d'irréel et ses avatars terminologiques dans les grammaires françaises et anglophones de l'anglais En Fr

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26 juin 2018

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Ernest Hounhouayenou-Toffa, « La notion d'irréel et ses avatars terminologiques dans les grammaires françaises et anglophones de l'anglais », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.w4cp8g


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Résumé En Fr

Based on a vast corpus of grammars and dictionaries of linguistic terminology, all published between the 16th and the 21st centuries in the French and Anglophone traditions, this thesis exposes and unravels the paradoxes raised by the term irréel and its equivalent unreal(ity). If several studies have indeed analysed the linguistic expression of unreality in present-day English, only few have shed light on the discontinuity between the unspecialised use of the term and the specialised one. Notwithstanding that it is a conventional term in the French grammatical tradition, irréel and its equivalent unreal(ity) are often portrayed as referring to nebulous and abstract notions, with polymorphic terminological manifestations, which explains why their adequacy and usefulness are at stake in linguistic descriptions. Our corpus-based approach thus seeks to explain and ultimately solve the problem posed by the complex terminological web that arises out of these notions. A careful perusal of our corpus reveals that, in view of the way unreality is conceptualised in French and Anglophone grammars, non-factuality cannot be conceived as a binary category. In line with the socio-cognitive approach to terminology, we suggest a modelisation of unreality that is articulated around a prototype structure.

Cette thèse s’intéresse aux différents paradoxes que suscitent les unités lexicales irréel/unreal en grammaire et en linguistique. Il repose, pour ce faire, sur un large corpus français et anglophone d’ouvrages de terminologie linguistique et de grammaires de l’anglais publiées entre le 16e siècle et le 21e siècle. Si de nombreuses études se sont en effet intéressées à l’expression grammaticale de l’irréel, peu se sont penchées sur les discontinuités qui existent entre le mot de la langue générale et le terme tel qu’il est employé dans ces deux domaines de connaissances. Conventionnelle dans la tradition grammaticale française, mais nébuleuse, voire inappropriée pour certains linguistes, l’unité lexicale irréel semble pâtir d’un caractère protéiforme qui pose la question de son statut conceptuel, de la délimitation de son périmètre sémantique et de son utilité pour les grammaires de l’anglais. Notre travail sur corpus s’attache ainsi à étudier la conceptualisation de la notion d’irréalité, à expliquer et tenter de résoudre le problème posé par le foisonnement de ses avatars terminologiques dans les grammaires françaises et anglophones de l’anglais. Nous démontrons qu’eu égard à la façon dont le terme irréel est conçu dans les ouvrages de notre corpus, il apparaît fallacieux d’appréhender le non-factuel de façon binaire (procès actualisés vs procès non-actualisés). À partir d’une lecture sociocognitive du terme irréel, nous proposons donc une modélisation qui conçoit sa structure en termes de prototype.

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