Les Han kitab et le Xidaotang: Réception et usage d’une littérature musulmane en chinois à la fin du XIXe siècle à Taozhou (Gansu)

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2016

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Marie-Paule Hille, « Les Han kitab et le Xidaotang: Réception et usage d’une littérature musulmane en chinois à la fin du XIXe siècle à Taozhou (Gansu) », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.w4hkim


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Résumé Fr

Depuis le début des années quatre-vingt, plusieurs études ont vu le jour concernant un aspect particulier de la tradition islamique en Chine : la production d’un islam littéraire en langue chinoise adossée à un vaste réseau éducatif. Ces oeuvres, écrites par de grands penseurs musulmans néo-confucéens des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, sont généralement désignées par les musulmans chinois comme des Han kitab (han kai-ta-bu 汉凯塔布, c’est-à-dire han 汉, « chinois », et kaita-bu transcription chinoise de l’ar. kitāb, « livres »). En retraçant la trajectoire intellectuelle d’un lettré musulman néoconfucéen, Ma Qixi 马启西 (1857-1914) – fondateur du Xidaotang 西道堂 (« Hall de la Voie de l’Ouest » ou « Salle/Hall de l’Ouest ») – laprésente étude entame une réflexion sur la réception et l’usage des Han kitab durant la seconde moitié du XIXe siècle à Taozhou 洮州 (actuel Lintan 临潭), bourgade marchande et multiculturelle située au sud du Gansu. Il s’agira également de comprendre les résistances locales suscitées par la nouvelle méthode d’enseignement de Ma Qixi qui accorde une place centrale à cette littérature en chinois. En dernier lieu, nous examinerons les chausse-trapes d’une historiographie qui reconstruit l’histoire intellectuelle du Xidaotang en accordant une place exclusive à l’influence de la pensée de Liu Zhi sur l’enseignement de Ma Qixi.

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