La femme en colère : la violence de Moze de Zahia Rahmani

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2020

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Voix plurielles : Revue de l'Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC) ; vol. 17 no. 1 (2020)

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©, 2020BrigitteStepanov



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Brigitte Stepanov, « La femme en colère : la violence de Moze de Zahia Rahmani », Voix plurielles: Revue de l'Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (APFUCC), ID : 10.26522/vp.v17i1.2473


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Cet article aborde la question de la colère et de la violence au féminin dans Moze (2003) de Zahia Rahmani, un roman qui se penche sur l’histoire d’un harki – de même que l’Histoire des harkis – et de la vie de sa famille après son suicide. Plusieurs formes de violence – tant physiques que textuelles – y sont soulignées, ainsi que l’oscillation entre le privé et le public, le souvenir individuel et collectif, le passé et le présent, la France et l’Algérie. Je soutiens que la narratrice, la fille du harki qui donne son nom au roman, utilise la parole non seulement comme réponse à la violence coloniale, à titre de réplique enragée et violente aux injustices commises contre les harkis, mais encore comme une manière de vaincre le traumatisme de la colonisation et de faire le deuil de ce passé terni.

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