Désastres (XIVe-XVIIe siècle)

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2022

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Laurent Baggioni et al., « Désastres (XIVe-XVIIe siècle) », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/laboratoireitalien.9040


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Résumé En Fr It

Disasters and catastrophes are considered here through forms of response that primarily relate to the capacity of late medieval and early modern Italian societies to place calamities in a realm of collective understanding through language, literature or philosophy. The interpretive tension that we observe throughout these centuries unfolds through an extreme variety of rhetorical-literary forms, which are fertile ground for hermeneutic and formal experimentation. If, in addition to presenting considerable practical and technical challenges, disasters should also be understood as social and cultural constructions, then we need to search in the history of language, literature and, more broadly, of thought, for the innovations, breakthroughs and evolutions that are an integral part of the history of late medieval and modern societies. The dossier presents a diachronic path, in which the case of Naples and southern Italy occupies a special place (in the wake of the European research programme DisCompose), and resonates with a wider perspective which, besides the natural phenomena themselves, encompasses the whole of Italian history. The various case studies therefore highlight the discursive nature of disaster (under rhetorical, linguistic and formal aspects) and how it is rooted in a hermeneutic soil specific to a given period and geographical area. They also raise the question of the existence of a catastrophe paradigm that might be at work in the Italian culture of those centuries and constitute a specific feature thereof.

Désastres et catastrophes sont ici envisagés à travers des formes de réponse qui concernent prioritairement la capacité des sociétés italiennes de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne à inscrire les calamités, par la langue, la littérature ou la philosophie, dans un horizon de compréhension collectif. La tension interprétative que l’on observe tout au long de ces siècles se déploie à travers une extrême variété de formes rhétorico-littéraires, qui constituent un terrain privilégié d’expérimentation herméneutique et formelle. Si les désastres, en plus de présenter des défis pratiques et techniques considérables, doivent aussi être appréhendés comme des constructions sociales et culturelles, il est alors nécessaire de rechercher dans l’histoire de la langue, de la littérature et plus largement de la pensée, les innovations, les ruptures et les évolutions qui sont partie intégrante de l’histoire des sociétés tardo-médiévales et modernes. Le dossier présente donc un parcours diachronique, où le cas de Naples et du Sud de l’Italie occupe une place particulière (dans le sillage du programme de recherche européen DisCompose), et se trouve mis en résonance avec un horizon plus large qui, au-delà des phénomènes naturels proprement dits, concerne l’histoire italienne tout entière. Les différents cas d’études proposés mettent ainsi en lumière le caractère discursif de la catastrophe (sous des aspects rhétoriques, linguistiques et formels) et son enracinement dans un terreau herméneutique propre à une époque et à une aire géographique donnée. Ils posent ainsi la question de l’existence d’un paradigme catastrophique qui travaillerait la culture italienne des siècles considérés et pourrait en constituer un trait spécifique.

Disastri e catastrofi sono qui considerati attraverso varie forme di risposta che riguardano soprattutto la capacità delle società italiane del tardo Medioevo e della prima età moderna di iscrivere le calamità, attraverso la lingua, la letteratura o la filosofia, in un orizzonte di comprensione collettiva. La tensione interpretativa che osserviamo in questi secoli si dispiega attraverso un'estrema varietà di forme retorico-letterarie, che costituiscono un terreno privilegiato di sperimentazione ermeneutica e formale. Se i disastri, oltre a presentare notevoli sfide pratiche e tecniche, devono essere intesi anche come costruzioni sociali e culturali, è necessario cercare nella storia della lingua, della letteratura e, più in generale, del pensiero, le innovazioni, le rotture e le evoluzioni che sono parte integrante della storia delle società tardo-medievali e moderne. Il dossier presenta quindi un percorso diacronico, in cui il caso di Napoli e dell'Italia meridionale occupa un posto speciale (sulla scia del programma di ricerca europeo DisCompose), ed è posto in risonanza con un orizzonte più ampio che, al di là dei fenomeni naturali in sé, riguarda l'intera storia italiana. I diversi casi di studio proposti evidenziano quindi il carattere discorsivo della catastrofe (sotto l'aspetto retorico, linguistico e formale) e il suo radicamento in un terreno ermeneutico specifico di una determinata epoca e area geografica. Essi sollevano quindi la questione dell'esistenza di un paradigma catastrofico che potrebbe essere all’opera nella cultura italiana dei secoli considerati e che potrebbe costituirne perfino una caratteristica specifica.

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