Parler des philosophes grecs en tant qu’avocat, philosophe ou correspondant : les pratiques du polygraphe Cicéron

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2020

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Mélanie Lucciano, « Parler des philosophes grecs en tant qu’avocat, philosophe ou correspondant : les pratiques du polygraphe Cicéron », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.w5qi5n


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Polygraphe moqué dans son activité poétique, Cicéron aborde dans différents types d’écrits (traités philosophiques, discours, correspondance) la figure des philosophes grecs. Cependant l’image qu’il en propose dans le Pro Scauro, le Pro Rabirio Postumo ou encore le Pro Murena semble se distinguer de celle, fortement valorisée, des Tusculanes, des Paradoxes des Stoïciens, ou des traités s’intéressant à l’art oratoire. De même, dans la correspondance, les références aux philosophes grecs, qui deviennent dans certains cas des exempla pour Cicéron, diffèrent dans leur traitement par rapport aux œuvres philosophiques. On peut alors mesurer comment cette pratique de la polygraphie permet d’affiner la figure que Cicéron trace des philosophes grecs, mais surtout comment son inscription littéraire dans différents genres révèle de façon plus précise son engagement philosophique dans les rangs de la Nouvelle Académie et la pénétration des courants de pensées hellénistiques dans la société romaine, révélant paradoxalement l’unité de la pensée cicéronienne.

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