Promouvoir la durabilité par l’analyse du cycle de vie des produits

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2012

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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 12 no. 2 (2012)

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Michel Gueldry et al., « Promouvoir la durabilité par l’analyse du cycle de vie des produits », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.w6iwlc


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Nous proposons ici une méthode pour gérer l’impact du cycle de vie des produits (CVP) sur le triple impératif (social, environnemental et économique), cette durabilité entrepreneuriale que l’on exprime aussi souvent comme la réconciliation multiforme du « triple P » (Population, Planète et Profits/Prospérité) pour dépasser les excès et contradictions du système actuel, ce « triple C » (Carboniferous Consumer Capitalism) non durable. Notre analyse des flux et des processus qui constituent le CVP englobe ses trois dimensions complémentaires identifiées par Chris T. Hendrickson et al., à savoir « inventory, impact, and improvement » (2006). Dans ce but, nous nous situons d’abord par rapport aux idées dominantes dans le champ de l’analyse du CVP. Ensuite, nous proposons de lier cet inventaire systématique à ses impacts, c’est-à-dire, selon l’expression de Marc J. Epstein et Bill Birchard, consultants bien connus aux États-Unis pour la responsabilité sociale des entreprises, de « compter ce qui compte » (2000). Cette évaluation du CVP permet d’en discuter les applications et améliorations pratiques (« improvement ») par la comptabilité intégrée ou « triple ». Cet instrument permet de hiérarchiser les décisions, de minimiser l’impact négatif et d’augmenter l’impact positif du CVP, et, au bout du compte, de servir des finalités plus vastes que le seul lucre ou le seul profit.

In this article, we propose a way to analyze the impact of aproduct’s life cycle on the triple bottom line (social,environmental, and economic) — that corporate sustainabilityconcept so often described as the reconciliation of the Triple P(People, Planet, and Profit) — to move beyond the excesses andcontradictions inherent to the current unsustainable system, which canbe described as the Triple C (Carboniferous Consumer Capitalism). Ouranalysis of the inputs and outputs that constitute a product’slife cycle connects the three complementary dimensions identified byHendrickson et al., namely “inventory, impact, andimprovement.” In this manner, we first situate our analysis amongthe predominant ideas in the field of life cycle analysis (LCA). Wethen propose a link between the LCA inputs/outputs inventory and itsbroader impacts, or, as Marc J. Epstein and Bill Birchard, well-knowncorporate social responsibility consultants in the United States,write, “counting what counts.” This LCA evaluation allowsfor a discussion of the practical improvement of business operationsthrough an integrated accounting of what counts. Our methodologyfacilitates a decision hierarchy, and offers a way to minimize thenegative impacts of a product’s life cycle, to augment thepositive impact of a product’s life cycle, and, finally, to servea greater end than just profit maximization.

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