La découverte du gisement de la Haye aux Mureaux (Yvelines) et ses implications sur la connaissance du peuplement magdalénien d'Île-de-France

Fiche du document

Date

2011

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Grégory Debout et al., « La découverte du gisement de la Haye aux Mureaux (Yvelines) et ses implications sur la connaissance du peuplement magdalénien d'Île-de-France », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.w6ye5o


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Une opération d'archéologie préventive réalisée durant l'été 2009 dans le département des Yvelines, au coeur du territoire Seine-Aval, a permis de repérer une unité d'occupation très bien conservée qui est rapportée à la phase supérieure du Magdalénien. Elle a été découverte dans une couche d'alluvions limono-sableuses qui s'est révélée un contexte particulièrement favorable à la conservation des vestiges. Actuellement, seuls une dizaine de mètres carrés ont été fouillées, mais les sondages réalisés dans les environs immédiats indiquent qu'elle se développe sur une surface d'environ 200 mètres carrés. À l'exception des éléments les plus fragiles qui ont été prélevés, les vestiges ont été conservés in situ pour une fouille ultérieure. Ils se composent principalement d'ossements et de ramures de renne, d'outils et de déchets de taille en silex, d'une pointe de sagaie ainsi que d'un probable élément de parure. L'ensemble se répartit de manière structurée autour d'un foyer en cuvette aménagé au moyen de blocs rocheux et à proximité duquel s'étend une nappe d'ocre rouge. La faible densité des vestiges évoque un séjour plutôt bref que les premiers indices de saisonnalité tendent à placer à l'automne. L'équipement technique et la structuration de l'espace habité permettent d'établir de nombreuses comparaisons avec quelques autres gisements magdaléniens de plein air du Bassin parisien. Par ailleurs, nous suggérons provisoirement une possible relation de contemporanéité entre cette unité d'occupation et deux autres ensembles (un crâne de cheval et une structure pierreuse) découverts à quelques centaines de mètres de distance dans une position stratigraphique analogue. Les aspects chronologiques sont d'ores et déjà documentés au moyen de datations radiocarbone obtenues sur os. Nous fondons aussi de nombreux espoirs sur les résultats d'analyses OSL (Optically Stimulated Luminescence) en cours qui pourraient permettre un calage plus précis de l'occupation au sein de l'une des chronozones du Tardiglaciaire weichsélien.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en