Une définition "positive" de la liberté humaine chez Thomas d'Aquin: Remise en cause des lectures d'Odon Lottin et de Bernard Lonergan

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27 juin 2013

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Jean-Marc Goglin, « Une définition "positive" de la liberté humaine chez Thomas d'Aquin: Remise en cause des lectures d'Odon Lottin et de Bernard Lonergan », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.w70kci


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Certaines études ont affirmé que Thomas d'Aquin a radicalement changé de doctrine sur le thème de la liberté humaine. Odon Lottin (1880-1965) a affirmé que la pensée thomasienne a évolué fortement de son commentaire sur les Sentences (1252-1257) au De Malo. Précisément, il a distingué d'abord trois puis deux étapes dans la pensée thomasienne. Bernard Lonergan (1904-1984) a repris ce triple découpage. Selon ces deux auteurs, le commentaire sur les Sentences aurait été le premier essai de Thomas pour définir la liberté humaine. Le De Veritate (1256-1259), la Summa contra Gentiles (1265-1266) et la Prima Pars de la Summa theologiae (1268) auraient formé un ensemble de textes présentant une conception insuffisante, voire " aberrante " de la liberté. Dans ces textes, Thomas aurait défini la volonté comme une puissance passive entraîné à agir par un objet extérieur à elle-même, à savoir le bien que lui présente l'intellect. Aussi, la liberté se restreindrait-elle à une indétermination de l'intellect. Seules la Secunda Pars de la Summa theologiae (1270) et la question 6 du De Malo (1270) auraient présenté une conception de la liberté humaine qualifiée d'" aboutie ". Dans ces textes seulement, le dominicain aurait accordé à la volonté la faculté de vouloir ou de ne pas vouloir. À la suite d'O. Lottin et de B. Lonergan, H.-M. Manteau-Bonamy, dans un article qui n'apportait rien de nouveau, a même présenté la question 6 du De Malo comme étant le seul texte thomasien définissant de manière réellement satisfaisante la notion de liberté. Mais ces approches étaient trop restrictives. Thomas a bien défini la liberté humaine comme "positive".

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