L’histoire contrefactuelle, au risque de la dérive

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10 juillet 2023

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Jean-François Bonhoure, « L’histoire contrefactuelle, au risque de la dérive », Revue d'histoire culturelle, ID : 10670/1.w7h8p2


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Si les historiens ont perçu relativement tôt les mérites des hypothèses contrefactuelles – de Paul Lacombe vantant « l’instabilité vraie » à Raymond Aron se demandant « ce qui aurait pu être » –, il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour constater un réinvestissement notable du questionnement par les historiens. Cette interrogation contrefactuelle a été reprise à nouveaux frais par des historiens de périodes différentes, avec la volonté de retrouver les possibles non advenus. Ce dynamisme épistémologique s’inscrit aussi dans un cadre plus large d’hybridation des écritures historiques, notamment par un chassé-croisé de plus en plus marqué avec la littérature.

Although historians saw the benefits of counterfactual assumptions early on – from Paul Lacombe extolling « true instability » to Raymond Aron wondering « what could have been », it wasn’t until the beginning of the 21st century that we see a significant reinvestment of questioning by historians. This counterfactual interrogation was taken up again at new expense by historians of different periods, with the intending to find what might have happened. This epistemological dynamism is also part of a broader framework of hybridization of historical writings, in particular through an increasingly marked crossover with literature.

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