L’institution et ses fantômes : L’exemple des CSAPA

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2019

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Pascal Hachet, « L’institution et ses fantômes : L’exemple des CSAPA », Cliniques, ID : 10670/1.w90wxj


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À la suite des travaux de Nicolas Abraham et de Maria Torok, de nombreux psychanalystes ont présenté des observations de patients porteurs d’une « crypte dans le Moi » et/ou d’un « travail de fantôme ». En revanche, l’impact institutionnel de ces entités théorico-cliniques reste peu étudié. Psychologue dans un csapa, l’auteur avance plusieurs hypothèses, expose une vignette clinique et, in fine, insiste sur une double nécessité dans une démarche à visée préventive : celle, pour chaque responsable d’institution, de proscrire toute culture du secret (pathogène) – où l’entre-soi mesquin prévaut sur l’être-ensemble – et de sensibiliser chaque membre de l’équipe soignante au repérage et à la mise au travail pluridisciplinaire des « revenants » psychiques en tous genres qui grèvent la capacité de vivre des toxicomanes.

Based upon the works of Nicolas Abraham and Maria Torok, several psychoanalysts noted that patients present a “crypt in the Ego” and/or a “ghost work”. However, the institutional impact of these theoretico-clinical entities is rarely studied. Psychologist in a rehabilitation centre, the author presents several hypothesis through a clinical case study and concludes on a double necessity: each institution must abolish all secrecy cult and encourage all caregivers to identify and work collectively around psychological “spooks” which alter the addicts’ will to live fully.

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