15 septembre 2008
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Giovanni Lombardo et al., « Le sublime et la rhétorique de la dissimulation. : Penser le sublime au XXIe siècle (Colloque international, Paris 2008) », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.w977r2
L’histoire de la philosophie pense le concept du sublime à partir de trois penseurs majeurs : Pseudo Longin, Emmanuel Kant et Edmund Burke. Le sublime, comme concept et pratique culturelle, occupe une place centrale dans l’entendement de la culture occidentale et investit le débat esthétique et éthique dans la recherche la plus contemporaine en sciences humaines et sociales. Au XXIe siècle, le sublime réinvestit le monde contemporain et crée ainsi des interactions complexes entre différents domaines du savoir, notamment dans des disciplines telles que la philosophie, la littérature, la musicologie, l’histoire du cinéma, l’histoire, les sciences politiques, les sciences de la communication, l’architecture, les nouveaux médias, etc. Le but de ces journées d'études est d’explorer le potentiel du concept dans le monde contemporain, en termes d’études transversales, et de contribuer à la fondation d’un réseau de recherche, d’après le modèle de la Tate Britain à Londres.Quatre axes d’études sont proposés :- Sublime et œuvre d’art – impliquant l’analyse conceptuelle en philosophie et en sciences de la communication- Du sublime en politique – explorant l’impact de la notion dans le monde politique post- 9/11- Sublime et études du genre - questionnant l’impact du concept sur des notions comme : crise, utopie politique et sociologie de la naissance- Sublime et architecture de l’image – explorant les fondements du concept à partir de l’architecture du XVIIe siècle, à travers son impact sur le romantisme, jusqu’à son rôle dans les études urbaines contemporaines. Avec le soutien de la FMSH - Fondation Maison des Sciences de l’Homme, de l’Université Paris X-Nanterre , de la British Academy et du DAAD.