Organic Connections and Creatures of Compost: When Humility Reframes the Ambition of Short Fiction

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30 mars 2023

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Diane Leblond, « Organic Connections and Creatures of Compost: When Humility Reframes the Ambition of Short Fiction », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.wch7s5


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Résumé En Fr

Ali Smith’s “The Beholder” and Daisy Johnson’s “Starver” unfold around shapeshifting bodies. Here, a girl on hunger strike turns into an eel; there, a patient witnesses as the growth on their chest blooms into a rose shrub. As these bodies vitally assert cross-species connections, the unspectacular accounts of the transformations confirm their humble quality. In exploring this earthly becoming-fauna-&-flora of the body, both stories can be said to constitute “compost narratives” (Haraway): fictions that deconstruct human exceptionalism by acknowledging kinship across species boundaries. This ecological concern with our condition as creatures of compost also provides a new understanding of “shortness” as a generic feature. By organically integrating their readers’ temporality, stories such as “The Beholder” and “Starver” refuse to play by the rules of “the attention economy,” and compete in the great market for our cognitive availability. Instead, they uphold ecological definitions of time and attention, as that which flourishes when we care for the ecosystems we inhabit.

Dans “The Beholder” d’Ali Smith et “Starver” de Daisy Johnson, le récit se déploie autour d’une métamorphose. Ici, une jeune fille entame une grève de la faim qui la transforme en anguille ; là un.e patient.e constate qu’un rosier a pris racine dans sa poitrine. Des deux côtés, le lien inter-spéciste est aussi vital que sa manifestation est humble, dénuée de tout spectaculaire. L’exploration du corps et de son devenir-faune-et-flore fait des deux nouvelles des « récits de compost » (Haraway) : des fictions qui déconstruisent l’exception humaine en reconnaissant des parentés organiques entre espèces. Ce souci écologique suggère également d’autres façons de penser la brièveté, qualité générique controversée de la nouvelle. En s’intégrant de façon organique au temps vécu de leur lecteur, “The Beholder” et “Starver” refusent d’entrer dans l’économie de l’attention, en capitalisant sur les capacités cognitives de ce dernier. Elles envisagent l’attention selon un paradigme écologique, comme une ressource qui ne s’épuise pas mais s’épanouit lorsque nous prenons soin des écosystèmes que nous partageons.

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