Rurange-lès-Thionville (Lorraine, Moselle) : évolution architecturale, production et consommation végétale sur un petit établissement rural médiomatrique de la période augusto-tibérienne au IVe siècle de notre ère

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23 novembre 2017

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Magali Mondy et al., « Rurange-lès-Thionville (Lorraine, Moselle) : évolution architecturale, production et consommation végétale sur un petit établissement rural médiomatrique de la période augusto-tibérienne au IVe siècle de notre ère », Revue archéologique de l’Est, ID : 10670/1.wct4sv


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Les opérations d’archéologie préventive, menées de 2001 à 2008 par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) au préalable à la construction de lotissements sur la commune de Rurange-lès-Thionville (Lorraine, Moselle), ont permis de mettre au jour un habitat rural gallo-romain de taille modeste. Celui-ci regroupe, sur plus de 7000 m², des constructions diversifiées caractéristiques d’une petite exploitation agricole. Son étude livre un ensemble de données sur son évolution depuis l’époque augusto-tibérienne jusqu’à son abandon au ive siècle. Les limites de l’exploitation sont inconnues, mais les opérations de fouille qui se sont succédées donnent une idée assez précise de l’implantation des bâtiments et de leur répartition rigoureuse dans le domaine. Cette fouille a également livré un édicule votif qui occupe un espace privilégié au cœur de la cour centrale. Les résultats des analyses carpologiques et de l’étude archéozoologique, appuyés par le mobilier métallique, révèlent une agriculture et un élevage relativement modestes liés à l’économie de subsistance produite par une main-d’œuvre familiale.

Archaeological surveys by test trenching and two preventive excavations of the Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) in 2001 and 2008 preceding the construction of a housing area in Rurange-lès-Thionville (Lorraine, Moselle) allowed documenting and investigating a Gallo-Roman farmstead of modest size. This farmstead, covering a total surface of more than 7000 m², was composed of different buildings typical for a Gallo-Roman agricultural exploitation. The study of this building complex has allowed gaining remarkable results demonstrating the evolution of a Gallo-Roman farmstead from the Augustan-Tiberian period until its abandonment during the 4th century AD.The limits of this agricultural exploitation are remaining still unknown, but the results obtained by the successive excavations are giving a precise idea of the position and the construction of the different buildings. The excavations results are also evoking the question of a private sanctuary being part of this agricultural exploitation. The archaeobotanical analysis allowed gaining insight into the agricultural production of the farmstead and reconstructing the ruderal vegetation in the direct vicinity of the excavated buildings. (trad. : J. Wiethold)

Verschiedene Prospektionen mit Hilfe von Suchschnitten und zwei Rettungsgrabungen, die zwischen 2001 und 2008 vom Institut national de recherches archéologiques preventives (Inrap) im Gemeindegebiet von Rurange-lès-Thionville (Lothringen, Moselle,) durchgeführt wurden, haben es gestattet, ein gallo-römisches Gehöft von relativ bescheidenen Ausmaßen freizulegen und archäologisch zu untersuchen. Dieses Gehöft, dessen Grundfläche die 7000 m² überschreitet, wird durch ein Gebäudeensemble geprägt, wie es für kleine gallo-römische landwirtschaftliche Gehöfte charakteristisch ist. Die Untersuchung lieferte wichtige Erkenntnisse zu seiner Entwicklung, die in augusteisch-tiberischer Zeit begann und mit seiner Aufgabe im Laufe des 4. Jh. n. Chr. endete. Die Grenzen der zugehörigen landwirtschaftlichen Nutzflächen sind nicht bekannt, jedoch haben die aufeinanderfolgenden Grabungen gestattet, die Bauabfolge und die Gebäudeverteilung genau zu bestimmen. Die Grabungsergebnisse haben auch die Frage nach der Präsenz eines privaten Kultbaus als integraler Bestandteil einer derartigen Hofanlage aufgeworfen.Die Untersuchung der botanischen Makroreste hat es gestattet, die landwirtschaftliche Produktion des Gehöftes näher zu analysieren sowie die Ruderalvegetation im unmittelbaren Umfeld der Gebäude zu rekonstruieren. (trad. : J. Wiethold)

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