23 juin 2020
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Adrien Aracil, « Obéir et désobéir du XVIe au milieu du XVIIe siècle », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.wd179g
Entre la fin du Moyen Âge et les années 1650, les rapports qui fondent le corps politique sont de naturerelationnelle : davantage que les formes d’expression de l’autorité, c’est le contrôle de la relation d’obéissance quiest au fondement de l’État. Toute la culture politique porte en elle des conceptions des relations d’obéissance etde désobéissance. Mais, dans un contexte troublé par les affrontements confessionnels, où il est envisageable dedésobéir au roi pour mieux obéir à Dieu ou pour reconstruire un ordre social menacé, il importe d’expérimenter denouvelles formes d’obéissance. De l’obéissance conditionnelle à l’obéissance absolue, de l’obéissance raisonnée àl’obéissance imposée, il s’agit toujours de répondre à une question : comment recréer dans l’obéissance du sujetpolitique au magistrat l’obéissance due par tout chrétien à Dieu ?