2018
Cairn
Anna Opiela-Mrozik, « La maladie de l’idéal chez les artistes balzaciens », L'Année balzacienne, ID : 10670/1.wfc8q3
L’article aborde la question de l’aspiration excessive à un idéal qui provoque des troubles psychosomatiques chez les artistes balzaciens. Monomanes détachés de la réalité, ils sont poussés à chercher constamment leur idéal au risque d’en devenir fous et d’anéantir leurs projets artistiques. Même s’il saisit la beauté idéale dans ses discours passionnés, le peintre Frenhofer échoue à la traduire sous forme d’un tableau, ce qui le mène à la folie et à la mort. Le sculpteur Sarrasine laisse voir des symptômes du syndrome de Stendhal pour ensuite, victime d’une moquerie, s’adonner à une frénésie artistique. Le compositeur Gambara, un génie et un fou en même temps, souffre de la schizophrénie qui le contraint à vivre dans le monde des illusions.