31 décembre 2013
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Sviezeny Grevin Michaëla, « L’apocalypse selon Abilio Estévez », Littératures d'Amérique Latine, ID : 10670/1.wfdkaz
Si l’écriture d’Abilio Estévez est imprégnée de religiosité, le romancier cubain se plaît à cultiver plus particulièrement son sens de l’Apocalypse qui s’exprime magistralement dans sa trilogie romanesque, composée de Tuyo es el reino, Los palacios distantes et El navegante dormido. L’Apocalypse comme temps, espace mais aussi destin de tout un peuple, construit paradoxalement ces romans où la destruction est déjà à l’œuvre. Pour l’écrivain, la fin du monde se joue et se rejoue inlassablement à Cuba depuis l’avènement de la Révolution.À travers cette étude, nous avons voulu saisir la portée de cette Apocalypse à la cubaine : dans une Havane en pleine décomposition, Abilio Estévez cherche un sens à ces ruines ; il nous révèle que la vérité ne peut se trouver que dans l’écriture et c’est à travers elle qu’il poursuit sa quête personnelle d’une Havane éternelle.