La pensée de l’écriture : différance et/ou événement. Maurice Blanchot entre Derrida et Foucault

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2015

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Dans cette étude, l’auteur se propose de mesurer ce qui a pu se jouer entre sa première lecture de Blanchot (Maurice Blanchot et la question de l’écriture, Gallimard, 1971) et son interprétation actuelle. Le livre de 1971 cherchait à penser (avec l’aide de la théorie de l’écriture de Derrida) l’œuvre de Blanchot dans sa totalité, autrement dit, à établir une continuité discontinue entre des pans apparemment inconciliables que sont la fiction, la critique littéraire et la philosophique. L’étude présente vise à discuter le choix de ce concept derridien d’écriture qui semble aujourd’hui insuffisant notamment pour rendre compte des blancs de la fragmentation et du caractère inassignable des personnages de Blanchot. — La première partie de l’article est une mise au point historique, elle contextualise l’entreprise de Blanchot par rapport au nouveau roman. La seconde partie vise à replacer Blanchot au cœur des lectures de Derrida et de Foucault autour des notions de « différance » et d’événement. Enfin, la troisième et dernière partie démontre comment, sous l’inflexion tardive de sa lecture de Levinas, l’événement peut s’interpréter comme le dérangement absolu de l’altérité.

In this study, the author proposes to mesure what could be taken into play between his first reading of Blanchot (Maurice Blanchot and the question of writing, Gallimard, 1966) and his current interpretation. The book in 1966 tries to approach (in light of Derrida’s notion of writing) Blanchot’s work in its totality, in other words, in the objectif of establishing a discontinued continuity between fields apparently incompatible, such as fiction, literary criticism and philosophy. The present study aims to discuss the choice of the derridian theory of writing that now, seems no longer sufficient, especially when we take into account the void in-between the fragments of texts and unidentifiable characters of heros or heroines in Blanchot’s work. — The first part of the article settles the historical perspective, and contextualizes Blanchot’s system in regard to the new novel. The second part intents to situate Blanchot in regard to the reading of Derrida and Foucault, specifically around the notion of “differance” and “event”. At the end, the third and the forth parts demonstrate how, the event, under the belated inflexion of his reading of Levinas, comes to be rendered in terms of absolute disarrangement of alterity.

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