Against Biocentrism: Blood, Adoption, and Diasporic Writing

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2017

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John McLeod, « Against Biocentrism: Blood, Adoption, and Diasporic Writing », Études anglaises, ID : 10670/1.wgavfb


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Cet article analyse la circulation continue des métaphores liées au sang et aux liens du sang dans la littérature et la critique diasporiques. En se fondant sur des recherches récentes sur la représentation de l’adoption, il approche la pensée diasporique au travers du prisme des études sur l’adoption, pour mettre au jour et interroger les analyses biocentriques de la personne diasporique, analyses problématiques qui continuent de rabattre les notions de provenance culturelle sur la factualité supposée de l’origine biogénétique. Prenant comme point de départ la critique proposée par Lawrence Hill, écrivain canadien métis, cet article considère la tendance au biocentrisme qui menace les écrits de Zadie Smith ou de Jane Jeong Trenka, avant de se porter sur la quête, elle-même quelque peu problématique, d’une personne génétique au-delà du biocentrisme chez Jackie Kay, ce qui permet de dépasser une fois pour toutes la question du « langage du sang ».

This essay explores the continued circulation of modern metaphors of blood and blood-lines in diasporic literature and criticism. Drawing upon recent research into representations of adoption, it approaches diasporic thought through the critical lens of adoption studies in order to expose and question the problematic biocentric rendering of diasporic personhood which continues to keep aligned notions of cultural provenance with the alleged facticity of biogenetic origin. Beginning with the critique of blood mounted in the work of the mixed-race Canadian writer Lawrence Hill, it considers the tendency towards biocentrism which endangers the writing of Zadie Smith and Jane Jeong Trenka, before exploring Jackie Kay’s attempt, itself not without problems, to conceive of biogenetic personhood beyond biocentrism, so that the dangerous “language of blood” is voided once and for all.

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