Violences chaudes, violences froides

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2012

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Psychanalyse

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Joyce Aïn, « Violences chaudes, violences froides », Psychanalyse, ID : 10670/1.wgnkf2


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Un élève frappe un autre élève dans la cour d'un établissement scolaire. Un enseignant humilie ses élèves cours après cours. Un homme bat sa compagne. Une femme rabaisse son compagnon. Un manager harcèle ses collègues. Un automobiliste s'en prend physiquement aux autres pour une place de parking. Dans toutes ces situations, la violence n'est plus seulement un mot malheureux ou un accès de fureur sans lendemain, mais un réflexe, un langage, une manière d'être. Il s'agit là d'un environnement propice à des violences souterraines, insidieuses, rampantes... entre violence réactive et désespoir social... Se propagent alors des relations « en faux » où la confiance n'est plus possible en famille ou dans l'entreprise, l'État et la religion. De plus en plus, on peut dire que ce siècle est devenu celui de la violence « spectacle » dont les médias se font à chaque fois complices. Pourtant puisque la pulsion agressive existe au plus profond des gènes de chaque être vivant, du plus rudimentaire comme l'amibe au plus développé comme l'homme, elle doit avoir son utilité dans la survie des espèces et dans la perpétuation de la vie elle-même. Si l'être humain souhaite s'élever au-dessus de la nature, peut-il, pour autant, renier ou renoncer à cette pulsion agressive sans se mettre en danger ? Ne doit-il pas plutôt éduquer cette pulsion afin de lui donner une visée constructive et structurante, tant dans une dimension individuelle que sociale ?

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