Pratiques et attentes des médecins généralistes à l'égard des conduites suicidaires

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2002

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Serge Fanello et al., « Pratiques et attentes des médecins généralistes à l'égard des conduites suicidaires », Santé Publique, ID : 10670/1.wirzq5


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Le suicide représente un problème actuel de santé publique comme en témoigne la récente Conférence de Consensus sur la « crise suicidaire » réalisée par la Fédération Française de Psychiatrie et l’Agence Nationale d’Accreditation et d’Evaluation des Soins. Le rôle du médecin généraliste se situe à différents niveaux : en amont du passage à l’acte, dans la prise en charge lors de l’acte suicidaire et dans le suivi ultérieur de ces patients. Par cette enquête, réalisée auprès de 290 médecins généralistes d’un département, les auteurs ont souhaité évaluer leurs pratiques face aux patients suicidaires et suicidants ainsi que les difficultés rencontrées et leurs attentes. L’évaluation du risque suicidaire est considérée comme particulièrement difficile par les deux tiers des médecins ; d’autre part, c’est l’adolescent suicidaire qui pose le plus de problèmes. La structure d’accueil la plus souvent sollicitée lors d’une tentative de suicide est l’hôpital général, un lieu d’accueil permanent ou une structure ambulatoire seraient les bienvenus.Nombre de médecins expriment des besoins de formation, orientés vers l’apprentissage du repérage du risque suicidaire ainsi que vers une formation à l’écoute.

As demonstrated at the recent Consensus Conference on the « suicidal crisis » held by the French Psychiatry Union and the National Agency for the Accreditation and the Evaluation of Care, suicide is recognised as a current public health problem. The general practitioner’s role is situated on two levels: in a preliminary stage, the early identification of risk, and in a secondary stage, the provision of care at the time of a suicide attempt and then the provision of on-going follow-up care in partnership with other special services. The study aimed at evaluating general practitioners’ practices when encountered with suicidal patients and assessing their management of suicidal behaviour, as well as difficulties met and their expectations. Responses to a questionnaire were received from 290 general practitioners in one regional department in France. The results revealed that two-thirds of the respondents considered the identification of suicidal tendencies as being difficult, in particular with regard to the detection of young people at risk. General hospitals are the most common structures where patients are referred to in the event of a suicide attempt, as a facility that is permanently open and capable of delivering ambulatory care. A majority of the general practitioners expressed the need for training which was focused on methods for the early identification of risk as well as the development of listening skills.

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