Le patrimoine archéologique amérindien des Petites Antilles en bord de mer. Enjeux et urgences

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13 octobre 2022

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Dominique Bonnissent et al., « Le patrimoine archéologique amérindien des Petites Antilles en bord de mer. Enjeux et urgences », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.wjnbm5


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Le boom des gisements de la période mésoindienne, découverts essentiellement le long des rivages, fut amorcé lors des premières fouilles extensives dans les années 2000. La mise en œuvre de décapages en aire ouverte sur de grandes surfaces permettait de disposer d’une vision spatiale des sites et d’accéder à la compréhension des activités. La réflexion sur des sujets connexes a contribué à une intégration des données paléoenvironnementales, notamment sur les modifications du climat et l’exploitation des ressources de faune. Les données acquises et consolidées ont conduit à faire reculer de près de mille ans la date initiale du peuplement du nord des Petites Antilles (dès 3400 av. notre ère à Saint-Martin). La période néoindiennne (seconde vague migratoire à partir de 400 av. notre ère), attractive par sa production de céramique, était mieux connue. Mais bien des aspects restent à étudier, dont les pratiques anthropophages. Tous ces sites sont déjà en danger ; la remontée générale du niveau marin engagée depuis de début de l’Holocène, l’augmentation de la fréquence d’événements cycloniques majeurs, la destruction des barrières coralliennes et le développement d’installations touristiques, aggravent l’érosion littorale et menacent le patrimoine archéologique côtier des Petites Antilles.

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