A stakeholder approach to international human rights. Could the trend become a tragedy ?

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2014

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Anja Matwijkiw et al., « A stakeholder approach to international human rights. Could the trend become a tragedy ? », Revue internationale de droit pénal, ID : 10670/1.wl2xbv


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Dans cet article, les deux auteurs présentent les divers postulats et implications de l’approche des parties prenantes au regard de la réglementation internationale des droits de l’homme. Alors que les Nations Unies ont déjà présenté la terminologie de « parties prenantes », l’organisation ne prend pas parti et ne se prononce donc pas, de manière expresse, sur le choix d’une approche lato sensu ou stricto sensu de la théorie des parties prenantes. Cependant, il est possible de démontrer qu’indirectement l’organisation est plus sensible au système que défendent les partisans de la conception large de la théorie des parties prenantes. Ceci est particulièrement vrai dans le cadre de l’analyse des droits fondamentaux qu’invoquent Herbert L.A. Hart et Neil MacCormick au moyen de leurs critères concurrentiels d’authentification auxquels s’ajoutent des composants variés du positivisme légal et de la doctrine du droit naturel. Dans la mesure où la théorie des parties prenantes a été conçue pour la gestion commerciale stratégique, il n’est prêté que peu d’attention aux aspects relevant de la philosophie du droit bien que, pour les Nations-Unies, ceux-ci soient fondamentaux. Les conclusions formulées suivent donc les implications des principaux postulats philosophiques et méthodologiques qui caractérisent chaque type d’approche. Dans le même temps, dans les contributions faites par les philosophes partisans de l’approche générale de la théorie des parties prenantes, la distinction opérée entre conceptions générale et étroite devient problématique. De ce fait, ceci est en pratique néfaste aux intérêts qui autrement auraient été protégés afin de garantir non seulement la liberté (v. droits civils/politiques) mais également le bien être (v. droits économiques et sociaux). En ouvrant la voie à l’attitude qui consiste à faire comme si de rien n’était, les Nations Unies devraient probablement y penser à deux fois - pour le bien de la mission même de l’organisation - et songer à l’idée d’une affiliation future à la théorie des parties prenantes.

In this article, the two authors present the various premises and implications of a stakeholder approach to international human rights law. While the United Nations have already introduced the terminology of “stakeholders,” the organization does not commit to a side, expressis verbis, as regards to narrow versus broad stakeholder theory. Indirectly, however, it is possible to demonstrate that the organization is geared more toward the framework that guides advocates of broad stakeholder theory. This is particularly true in the case of an analysis of fundamental rights that invoke, respectively, Herbert L.A. Hart’s and Neil MacCormick’s competing criteria for credentials-checking, together with various components from legal positivism and natural law doctrine. Given that stakeholder theory is the brainchild of strategic business management, aspects to do with general jurisprudence are not given much attention, however crucial for the United Nations. The conclusions that are drawn, therefore, follow as implications from the main philosophical and methodological premises that characterize each type of approach. At the same time, the distinction between narrow versus broad is made problematic in recent contributions by broad stakeholder theorists, thus in effect inflicting a setback to the interests that otherwise have to be secured in order to respect not only freedom ( cf. civil/political rights) but also welfare ( cf. economic/social rights). Opening the door to a “business as usual” outcome, the United Nations is probably well-advised to think twice – for the sake of the organization’s own mission – about any future affiliation with stakeholder theory.

En este artículo, los dos autores presentan las diversas premisas e implicaciones de la teoría de los stakeholders en el derecho internacional de los derechos humanos. Mientras que las Naciones Unidas ya han introducido la terminología de " stakeholders", la organización no se compromete, expressis verbis, en relación con una teoría de los stakeholders estricta o amplia. Indirectamente, sin embargo, es factible demostrar que la organización se orienta más hacia el marco que guía a los abogados a una teoría amplia de los stakeholders. Esto ocurre en el caso de un análisis de los derechos fundamentales que invocan, respectivamente, los criterios de competencia de Herbert LA Hart y Neil MacCormick para la verificación de las credenciales, junto con diversos componentes del positivismo jurídico y de la doctrina del Derecho natural. Habida cuenta de que la teoría de los stakeholders es una idea original de la gestión estratégica de negocios, no se ha prestado mucha atención a los aspectos relativos a la jurisprudencia general, si bien es crucial para las Naciones Unidas. Las conclusiones que se extraen, por ello, siguen como implicaciones de las premisas filosóficas y metodológicas que lo estricto versus lo amplio se convierte en problemática en las contribuciones recientes de amplios teóricos de los stakeholders, infligiendo así un revés para los intereses que tienen que ser garantizados con el fin de respetar no sólo la libertad (cfr. Derechos civiles y políticos) sino también el bienestar (cfr. Derechos económicos y sociales). Al abrir la puerta a un resultado de "business as usual", las Naciones Unidas probablemente harían bien en pensar dos veces - por el bien de la propia misión de la organización - a cerca de cualquier afiliación futuro con la teoría de los stakeholders.

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