2011
Cairn
John Stuart Mill, « De l'état stationnaire », Revue du MAUSS, ID : 10670/1.wmldmg
Ce texte, souvent cité mais indisponible en français dans sa version intégrale, du grand théoricien du libéralisme anglais du XIXe siècle, philosophe et économiste utilitariste, explique que le but du progrès économique et de ce qu’on appelle aujourd’hui la croissance ne peut être que d’atteindre un état stationnaire de la population et de la richesse. Les besoins des classes les plus pauvres étant suffisamment satisfaits, il n’y a pas lieu de continuer à s’adonner à la concurrence généralisée de tous contre tous et chacun peut jouir paisiblement de la beauté du monde, c’est-à-dire de la nature et de l’art. Toutefois, ce progrès attendu ne pourra être atteint que lorsque « les conquêtes faites sur les forces de la nature par l’intelligence et l’énergie des explorateurs scientifiques deviendront la propriété commune de l’espèce et un moyen d’améliorer et d’élever le sort de tous. »