Invisible women. Localised inquiry into working class women’s relation to politics. Les invisibles. Enquête sur le rapport au politique des femmes des classes populaires En Fr

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15 juin 2021

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Maeva Durand, « Les invisibles. Enquête sur le rapport au politique des femmes des classes populaires », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.wmx91s


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Résumé En Fr

This PhD dissertation analyses working class women's relation to politics through an empirical inquiry aiming at understanding the formation of political attitudes in context. Inequalities based on gender or social constructs of sexual identity are also a key element in this study that explores the world of women living in the unstable fractions of the working class.Our field work, conducted between 2016 and 2018, centers on a network of interrelations of thirty-one individuals located in the département of Territoire de Belfort, linked by friendship, family, neighbourhood ties.Investigating an area structured around a mid-sized city and several surrounding rural towns allows one to study a type of social and spatial configuration marked by a strong presence of the working class. The latter is indeed overrepresented in spaces that are removed from big metropolitan areas. Such a ground, bearing the mark of deindustrialization, allows one to analyse the effects the restructuring of the economic fabric and growing unemployment have on working class families and the way in which they relate to politics.It appears that work, school and residential mobilities, as well as social assistance by the State, are decisive in the construction of these women’s relation to politics in a context of increased competition between working class fractions, that favours the rise of a triangular social consciousness.

Cette thèse analyse le rapport au politique des femmes de classes populaires à travers une démarche empirique soucieuse d’appréhender la formation des attitudes politiques en contexte. Ce travail se situe au croisement du champ des études politiques et de la sociologie des classes populaires en explorant l’impact de l’évolution du style de vie et de la situation au travail des femmes populaires sur les formes de leur politisation. La question du genre et des inégalités propres aux rapports sociaux de sexe est au cœur de cette étude qui explore le monde des femmes des fractions instables des classes populaire.Cette thèse repose sur une enquête de terrain menée de 2016 à 2018 au sein d’un réseau d’interconnaissance de trente personnes (liées par les liens amicaux, familiaux et de voisinage) situé sur le Territoire de Belfort.Investir une zone d’étude structurée autour d’une ville moyenne et parsemée de bourgs ruraux permet d’aborder le cas typique d’une configuration socio-spatiale caractérisée par une présence importante des classes populaires. Ces dernières sont en effet surreprésentées dans les espaces éloignées des grandes métropoles urbaines.Marquée par la désindustrialisation, un tel terrain permet en outre d’analyser les effets des restructurations du tissu économique et du développement du chômage sur les familles populaires et leur rapport au politique.Il apparait que le travail, l’école et les mobilités résidentielles tout comme la prise en charge étatique apparaissent décisifs dans la construction du rapport au politique, dans un contexte de mise en concurrence entre fractions des classes populaires, propice à l’émergence d’une conscience sociale triangulaire.

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