Sargon a-t-il détruit la ville de Mari ?

Fiche du document

Date

2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Jean-Marie Durand, « Sargon a-t-il détruit la ville de Mari ? », Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, ID : 10670/1.wnb3gi


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Publication d’un inédit de Mari parlant d’Idida, serviteur de Sargon. Le texte qui mélange formes archaïques et modernes est sans doute un texte scolaire qui donne un extrait d’un texte plus long, lequel entrait peut-être (comme la Grande Révolte contre Narâm-Sîn) dans un cycle qui concernait les monarques agadéens et dont nous n’avons plus que des fragments épars. L’idée est que Mari, prise par Sargon, a vu des shakkanakku contrôler l’activité de rois maintenus localement, même si on ne sait pas les liens de parenté qui les unissaient aux rois contemporains d’Ébla. La destruction d’Ébla a dû être le fait du premier des shakkanakku, Idida, que la Liste dynastique connaît sous le nom d’Ididiš, réinterpérté ici Ididi IŠ. Une révolte, peut-être nationaliste, sous Narâm-Sîn (dont la tradition littéraire nous a gardé l’écho) a dû entraîner des combats de rues qui ont causé l’incendie d’une partie de la ville, dégats immédiatement observables par l’archéologue.

Publication of a new Mari text speaking of Idida, Sargon’s servant. This text which mixes up archaic and recent forms looks like a school text which gives us an extract from a longer composition which could be a part of a cycle about Agadean monarchs, as was the Great Rebellion against Narâm-Sîn. Nowadays we have but fragments of such a cycle. The main idea is that, after the taking of Mari by Sargon, shakkanakku controled its kings kept in office, though we don’t know the links between them and the contemporary of Ebla kings. Ebla destruction was due to the first of the shakkanakku, Idida, whom the dynastic list knows as Ididiš, reinterpretated here as Ididi IŠ. A revolt, may be a nationalistic one, under Narâm-Sîn’s reign (the echo of which we may still find in litterary traditions) could lead to street fights which brought about the fire of a part of the town, which damage is directly observable by archeologists.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en