28 juin 2012
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Amandine Roux, « Place et rôle des Franciscains au Concile de Vienne », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.wqa8bt
Entre 1311 et 1312, fut convoqué par le pape Clément V un concile œcuménique à Vienne dans le Dauphiné. Avant tout perçu comme le concile ayant aboli l'Ordre des Templiers, il fut moins souvent étudié en ce qui concerne les autres objectifs lui ayant été attribués. Il s'organisa en trois sessions publiques au cours desquelles l'assemblée délibéra sur l'abolition de l'Ordre du Temple, la croisade et la réforme de l'Église. Ce mémoire est centré sur ce dernier point. Décrit comme un "concile de transition" par Joseph Lecler, le concile de Vienne dut réformer l'Église à une époque où le souci des intérêts nationaux l'emportait de plus en plus sur l'idéal de l'unité chrétienne. D'autre part, il dut également corriger l'Église, certains clercs et laïcs, se plaignant de l'incurie du clergé. Le concile de Vienne délibéra aussi à propos des querelles qui opposaient dans l'ordre franciscain, les frères dits Spirituels (dont Ubertin de Casale fut l'un des représentants) aux frères Conventuels. La dernière séance conciliaire du 6 mai 1312, publia deux constitutions relatives aux franciscains : l'une disciplinaire, Exivi de paradiso, sur la conception de la pauvreté et l'autre dogmatique, Fidei catholicae fundamento, sur l'âme forme du corps.