CONDAMNATION DE VITAL KAMERHE:Le président Félix-Antoine Tshisekedi s’est tiré une balle dans le pied

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28 juillet 2020

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Le 8 avril 2020, Vital Kamerhe, Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aété convoqué, puis appréhendé et incarcéré par le Parquet Général de Matete/Kinshasa pour détournement des deniers publics dans l’affaire dite des « Maisons préfabriquées », liée au projet d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat. Le 20 juin 2020, il a finalement été condamné, en première instance, par la justice congolaise, à 20 ans des travaux forcés (prison ferme), 10 ans d’inéligibilité et confiscation de ses biens et ceux de ses proches. Vital Kamerhe et ses co-accusés, dont l’homme d’affaires libanais Jammal Samih et consorts, croupissent au centre pénitentiaire de Makala de Kinshasa. Nombreux Congolais et analystes politiques d’ici et d’ailleurs ont perçu, dans cette arrestation de Vital Kamerhe, le début de l’avènement d’un Etat de droit et la fin du règne des intouchables, prônés par le nouveau régime de Kinshasa. Trois mois après le début de l’affaire Kamerhe qui a connu beaucoup de rebondissements, on se rend compte que l’ancien Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat est plutôt une victime expiatoire d’un « verdict préfabriqué », motivé par la haine et l’envie d’entraîner sa mort politique, au regard des enjeux électoraux de 2023. Dans cette cabale contre le leader politique du Sud-Kivu, ses anciens alliés, dont Joseph Kabila, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la Communauté internationale, y compris les Etats-Unis d’Amérique sont, désormais pointés du doigt.

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