Women's emancipatory impulses in the bourgeoisie during Francoism: the vision of Spanish cinema Los impulsos emancipadores femeninos en la burguesía durante el franquismo: la mirada del cine español Les velléités émancipatrices féminines dans la bourgeoisie au temps du franquisme: le regard du cinéma espagnol En Es Fr

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2021

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Nicolas Blayo Ricardou, « Les velléités émancipatrices féminines dans la bourgeoisie au temps du franquisme: le regard du cinéma espagnol », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.wrxqpe


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Résumé En Es Fr

Can a woman escape the injunctions of marriage in the Spanish bourgeoisie of Franco's Spain? Two filmmakers approach the issue as a mark of strangeness that clashes with the codes of a society plunged into obscurantism. Juan Antonio Bardem, in Calle Mayor (1956), deconstructs the social reaction to a 35-year-old woman's desire to assert her freedom to remain single. In 1964, Miguel Picazo took the refusal of some women to comply with the demands of marriage even further. La tía Tula refers to the old tradition of the sororate to which the protagonist Tula does not seem willing to submit after the death of her sister who leaves two children. The film explores the meanders of sexual repression affecting the character of Tula, confronted with the harassment of her brother-in-law. These two films are both a reflection of a Spain frozen in a repressive logic of a timid emancipation of women that can be seen in other European countries and milestones in the history of cinema on the Peninsula that contribute to raising awareness and anticipating changes in mentalities.

¿Puede una mujer escapar a los mandatos del matrimonio en la burguesía española del franquismo? Dos cineastas abordan la cuestión como una marca de extrañeza que choca con los códigos de una sociedad sumida en el oscurantismo. Juan Antonio Bardem, en Calle Mayor (1956), deconstruye la reacción social ante el deseo de una mujer de 35 años de afirmar su libertad de permanecer soltera. En 1964, Miguel Picazo impulsó aún más la reflexión sobre la negativa a cumplir con las exigencias del matrimonio. La tía Tula hace referencia a la antigua tradición del sororato a la que la protagonista parece no querer someterse tras la muerte de su hermana que deja dos hijos. La película explora los vericuetos de la represión sexual que afectan al personaje de Tula, que se enfrenta al acoso de su cuñado. Estas dos películas son a la vez el reflejo de una España congelada en una lógica represiva e hitos en la historia del cine peninsular que contribuyen a la toma de conciencia y anticipan los cambios de mentalidad.

Les velléités émancipatrices féminines dans la bourgeoisie au temps du franquisme : le regard du cinéma espagnol Résumé Une femme peut-elle échapper aux injonctions du mariage dans la bourgeoisie espagnole de l'Espagne franquiste ? Deux cinéastes abordent la question comme une marque d'étrangeté qui heurte les codes d'une société plongée dans l'obscurantisme. Juan Antonio Bardem, dans Calle Mayor (1956), démonte la réaction sociale face aux velléités d'affirmation de sa liberté de rester célibataire d'une femme de 35 ans. En 1964, Miguel Picazo pousse plus loin encore la réflexion autour du refus de se plier aux exigences de mariage. La tía Tula renvoie à la vieille tradition du sororat à laquelle la protagoniste ne semble pas disposée à se soumettre après la mort de sa sœur qui laisse deux enfants. Le film explore les méandres de la répression sexuelle qui touche le personnage de Tula, confrontée au harcèlement de son beau-frère. Ces deux films sont à la fois un reflet d'une Espagne figée dans une logique répressive et des jalons de l'histoire du cinéma de la Péninsule qui participent d'une prise de conscience et anticipent les évolutions des mentalités.

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