Le Studio de l'inutilité

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Dans sa jeunesse, Simon Leys passa deux ans dans une « cahute » de Hong Kong avec trois amis étudiants – période bénie où « l’étude et la vie ne formaient plus qu’une seule et même entreprise ». C’est en souvenir de ce foyer régi par l’échange et l’émulation, surnommé le « studio de l’inutilité », qu’il a ainsi intitulé le présent recueil d’essais. Tous regardent ses trois domaines de prédilection : la littérature, la Chine, la mer. Simon Leys s’y laisse aller à la jouissance désintéressée de la littérature. Libre de tout carcan, il partage amours et désamours en matière de lettres, mais toujours en attaquant son sujet par un biais inattendu. Il y éclaire tour à four la « belgitude » d’Henri Michaux, la vie personnelle de George Orwell, la genèse de L’Agent secret de Joseph Conrad, ou encore l’amitié entre Albert Camus et Czesław Miłosz, brosse les portraits de personnalités remarquables et parfois méconnues – du prince de Ligne, « incarnation du XVIIIe siècle » à Soon Mayling, la femme de Chang-Kai-Shek –, revisite les heures les plus terribles du génocide cambodgien, dont il décrypte chaque rouage, quand il n’épingle pas, en faisant montre d’une réjouissante causticité, les considérations de Barthes sur son voyage en Chine en plein maoïsme triomphant.  

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