2018
Cairn
Robert Martin, « Sur la logique des prépositions », Travaux de linguistique, ID : 10670/1.wvjv4h
Dans le prolongement de l’ouvrage intitulé Linguistique de l’universel (Martin, 2016), la présente réflexion vise à cerner la catégorie prépositionnelle dans une grammaire à fondement logique : c’est la préposition en tant que catégorie qui retient l’attention (notamment par opposition à la catégorie du cas) et non les contenus sémantiques que les prépositions comportent. À l’intérieur d’une proposition, l’opérateur prépositionnel, qui a toujours pour effet d’accroître le nombre des arguments, ou bien étend la transitivité verbale au-delà de ses limites, ou bien instaure des ordres de prédication au-delà des ordres que produisent les parties du discours fondamentales (substantif, adjectif, verbe, adverbe), la préposition générant alors une relation d’ordination supérieure d’un degré entre l’élément de type nominal qu’elle gouverne (avec lequel elle forme un syntagme prépositionnel) et un élément quelconque de la proposition (l’élément sur lequel porte le syntagme prépositionnel).